Un héritage inattendu

Alors que je déjeunais à la terrasse d'un charmant petit restaurant, une autre vision m'apparu: il fallait que je me rende chez un notaire immédiatement.

Un peu paniqué mais curieuse de cette étrange flash qui avait interrompu mon déjeuner, je me rendit dans le cabinet notarial où, à ma grande surprise, j'appris que mes parents étaient, non seulement natifs de Smallville, mais possédaient une charmante petite maison en bordure de la ville.

Après les diverses paperasseries auquel je dû me plier, le notaire me remis les clés ainsi que l'adresse.

Je m'y rendis de suite et découvrit une adorable petite bicoque entourée d'un jardin où j'aurais tôt fait de planter les diverses plantes pour mes potions.

Il y avait bien des réparations à faire. Le jardin était une véritable forêt vierge et, dès que je pénétrais à l'intérieur de la maison, je m'aperçus qu'il y avait bien longtemps que personne n'avait pénétré en ces lieux. Une épaisse couche de poussière recouvrait le mobilier et des toiles d'araignées avaient pris possession des angles des pièces.

A l'étage, le papier peint s'était décollé et, quand je grimpais dans le grenier, je m'aperçu qu'il y avait, ça et là, des taches d'eau séché, dû à des fuites dans le toit.

* Je ne vais jamais pouvoir habiter là pour le moment! Il va falloir que je trouve un endroit où me loger pour le moment. Mais où? A l'hotel? Ca va bien pour quelques jours, mais après?*

Je me sentais un peu désemparée, surtout que je me doutais que mes recherches allaient me prendre du temps.

Je traversais la rue pour me rendre à la cabine téléphonique qui se trouvait en face de la maison. Je composais le numéro de Grand-mère pour lui demander quelques explications.

Elle fut heureuse d'avoir enfin de mes nouvelles, mais aussi troublée quand je lui posais certaines questions sur Smallville, mes parents et la maison qu'ils m'avaient légué.

Elle m'avoua qu'elle ne voulais plus entendre parler de ce lieu étrange où sa fille avait péri avec son mari par cette nuit tragique où une pluie de météorites s'était déversée sur la ville, me laissant orpheline.

Elle me dit aussi que, malgré l'envie de me retenir quand je voulu partir afin d'éclaircir la vision que j'avais eu, elle savait que je devais élucider cette énigme qui planait sur celle-ci et que, peut-être, je comprendrais certaines choses ou en découvrirais d'autres sur moi.

Je lui confiais mon soucis quand à savoir où je pourrais loger en attendant que la maison soit retapée. Là, elle m'avoua qu'elle avait une amie d'enfance qui pourrait me dépanner. Elle me donna son adresse et me promis de lui téléphoner aussitôt notre conversation terminée.

Dès que j'eu raccroché je me dirigeais à nouveau dans le centre ville afin de rencontrer cette dame si charmante (selon les dires de Grand-mère) qui avait été sa meilleure amie.

Je m'arrêtais devant une charmante petite maison, dont l'allée était bordée de magnifiques rosiers en fleur.

Sur le perron se trouvait un rocking-chair où une vieille dame se balançais tout en fredonnant une chanson douce.

"Bonjour Madame. Vous êtes bien Marth Tina Greer?"

Elle se tourna vers moi et je remarquais aussitôt son regard vide. Elle était aveugle.

"Oui. Et vous, qui êtes-vous?"

"Je me prénomme Abygaëlle. Je suis la petite-fille d'Elisabeth qui était votre meilleure amie à Smallville."

Elle se redressa.

"Mais oui, bien sur. Je vous attendait, votre grand-mère m'a prévenue de votre visite imminente. Venez donc vous asseoir près de moi."

Je lui obéis. Son parfum dégageait une douce fragrance de violettes. Elle chercha ma main et la pris dans la sienne.

"Votre grand-mère m'a annoncé que vous aviez pris possession de la maison de vos parents. Malheureusement, il y a quelques travaux à faire pour la rendre habitable, n'est-ce pas?"

"Oui madame. Ma grand-mère m'a dit de m'adresser à vous. Peut-être pourriez-vous me trouver un endroit où loger en attendant que j'emménage dans ma maison?"

Marth sembla me fixer de ses grands yeux vides.

"J'ai une proposition à vous faire, ma petite fille. Un jeune homme a repris le magasin de meubles anciens ainsi que la maison de ma fille. Mais je lui ai demandé de garder la chambre de ma petite-fille pour y loger quequ'un. Je ne sais pourquoi, mais j'avais le sentiment qu'une personne allait me demander un service. Et vous êtes arrivée jusqu'à moi. Il y a vraiment des choses étranges qui arrivent dans cette ville, ma petite Aby. Je sais que cela fait peu de temps que vous êtes à Smallville, mais je pense que vous vous en êtes déjà rendu compte."

J'opinais de la tête avant de me rappeler qu'elle ne pouvais pas me voir.

"Oui, c'est vrai. Mais je me plais beaucoup ici. Et j'ai déjà rencontré un jeune homme charmant."

"Alors tant mieux! Maintenant, je vais vous donner l'adresse de cette personne. Rendez-vous y dès maintenant: il est prévenu et doit vous attendre."

Elle me dicta l'adresse mais, ne se souvenant plus du nom de la personne, je ne sus pas à qui j'allais avoir affaire.

"Ne vous en faites pas. C'est un honnête homme et je crois que vous vous entendrez bien tous les deux!"

Je remerciais chaudement Marth et lui promis de lui rendre visite très bientôt.

*Voilà une bonne chose de faite. Bon, allons rendre visite à cette personne.*

Quelques jours plus tard...

J'avais décidé de commencer les travaux moi-même. Il y avait bien certaines choses dont je pourrais m'occuper, et puis j'avais envi de fouiner à la recherche d'objets et de souvenirs qui auraient pu m'en dire plus sur le peu que je savais de mes parents. Ma grand-mère était avare en confessions et, les fois où je lui demandais de me parler d'eux, sa voix se cassait et ses yeux s'embuaient de larmes.

Je tournais la clé dans la serrure, armée d'un balais et de tout le nécessaire de nettoyage. Ensuite, je me mis à ouvrir tous les volets et fenêtres de la maison afin de l'aérer un peu.
Tout était recouvert d'un épaisse couche de poussière, comme un voile sur les souvenirs et les secrets que devaient certainement renfermer la maison.

J'avoue avoir été émue en pénétrant dans la chambre de mes parents. Un grand lit à baldaquin aux tentures jaunies qui, autrefois, devaient avoir la pureté du voile blanc d'une mariée, trônait au centre du mur en face de moi.

Près de la fenêtre, une somptueuse coiffeuse n'attendait plus que le reflet d'une femme se coiffant devant elle.

Je restais un instant sans bouger, émue par cette vision, et imaginant ma mère, assise devant sa coiffeuse, ajustant sa coiffure flamboyante sous le regard amoureux de mon père.

*C'est ici que je dormirais* décidais-je, les larmes aux yeux.

Je me dirigeais vers l'imposante armoire se trouvant de l'autre côté de la pièce, face à la fenêtre. Les portes, qui n'avaient pas était ouvertes depuis bien des années, s'ouvrirent avec un craquement sonore.
Dans la penderie se trouvaient encore quelques robes de ma mère et des costumes ayant appartenus à mon père. Sous les vêtements suspendus, il y avait des boîtes à chaussures...
(Hj: texte à terminer par l'auteur) Wink